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Happening musical, ce mardi, dans l’auditorium Henri La Fontaine de l’ULB, à Bruxelles. Le duo Change, mené par Elsa de Lacerda et Pierre Solot, fait vibrer les étudiants au son des chants révolutionnaires (...)
Le moment sonne comme suspendu, et à la fois insolite, car, pour une fois, le public n’est pas dans l’ombre de la scène : il participe pleinement à la performance artistique, en l’absorbant, concentré. (...)
Mais lorsque les premières notes qui expriment Strange Fruit de Billie Holiday par Elsa de Lacerda sortent du violon florentin datant de 1766, les jeunes têtes savantes se tendent, les mains se croisent religieusement. On se rappelle les paroles de Strange Fruit qu’Elsa a tenu à nous lire, juste avant de jouer.
Silence épais de la salle, avant des applaudissements soutenus. Et des “cœurs avec les doigts”. La chanson de Billie Holiday, datant de 1959, ne faisait que souligner le début d’un combat pour l’égalité des droits aux États-Unis (...)Aurore Vaucelle — La Libre Belgique, 2023
L'ECHO ⭐⭐⭐⭐
« L’album " CHANGE" (…) est un salutaire ovni musical (…) Pierre Solot et Elsa de Lacerda ont réussi leur pari ambitieux (…) une réponse intelligente, un superbe pied de nez à ceux qui, lors du confinement, jugèrent la culture « non essentielle » Les compositeurs livrent de la création contemporaine une image vraiment séduisante (…) »Stephane Renard — L'ECHO, 2023
CD CHANGE récompensé avec ⭐⭐⭐⭐ dans le BBC Music Magazine
Grounded during Covid lockdown, violinist Elsa de Lacerda and pianist Pierre Solot were dismayed that ‘certain professions’ were deemed ‘more ‘essential’ than others. And among those others: musicians. Pushing back, their engaging duo album Change highlights music’s historical role at times of ‘revolution and resistance’ as a rallying cry ‘for change, for peace and for fraternity’. Ten Belgian and French composers offer personal takes on melodies synonymous with 20th-century sociopolitical ferment from around the world – and it’s intriguing that moods of reflection, celebration and hope subsequently prevail over outright anger or protest.Steph Power — BBC Magazine, 2023
“Charisma, presence, technical mastery; Elsa de Lacerda’s violin radiates with a rich and captivating sound serving an imagination, a finesse and a freedom without limits”Tully Potter — The Strad
« (...) guidés par une respiration commune mais vivifiés par l'inspiration de chacun, et "emballés" dans la sonorité radieuse - et l'inépuisable énergie - du premier violon, Elsa de Lacerda »Martine Dumont-Mergeay — La Libre Belgique
« Still Schubert » paru chez le Label Cypres, respecte un équilibre instrumental presque classique qui lui donne une dimension d'éternité, écoutez cet admirable disque »
Serge Martin — Le Soir
« Dans Still Schubert paru chez Cyprès (...) A la musicalité frémissante d’Elsa de Lacerda, répondent l’engagement, la précision, et partant, la liberté toute entière de quoi faire rayonner son imaginaire propre et sa personnalité »Sébastien Porte — Télérama
« Ce voyage sentimental cultive les ambiances les plus variées et ce n'est pas la moindre vertu du Quatuor Alfama que de jumeler l'excellence de la mise en place à une très fine palette de couleurs et d'atmosphères qui s'adaptent instinctivement, même si l'on imagine le terrible labeur qui se cache derrière ces bijoux, aux suscitations variées de ces petits chefs-d'oeuvre de l'éphémère. Un CD qui impose définitivement ce jeune quatuor belge sur la scène internationale »Serge Martin — Le Soir
« (…) Car les 7 lieds proposés dans une version cordes et voix, ne sont pas simplement une transcription. Le compositeur, Jean –Luc Fafchamps commence par une simple transcription, pour aller peu à peu, dans un crescendo de transformations, à faire sa propre composition dans le dernier lied. 
Et c’est magnifique ! 
Cette idée de passer en douceur, comme dans un dégradé, de l’ambiance sonore de Schubert à celle de la musique contemporaine, par l’utilisaton subtile d’effets sonores, est très réussie. 
Réussite qui est due, non seulement au talent du compositeur, mais aussi à l’art consommé du quatuor et de la chanteuse. 
Un véritable bonheur !  »
Cristina Agosti — Gherban, ADEM
« Le Quatuor Alfama montre de belles qualités dans "La jeune fille et la Mort" : sens de l'architecture, vitalité de l'intention, équilibre des voix. (...)
Rejoints par la voix pure et chaude d'Albane Carrère, les Alfama en exaltent toute la Sehnsucht, cette sombre mélancolie caractéristique du romantisme allemand. Le Wandrers Nachtlied (chant nocturne du voyageur), dont les sonorités irréelles évoquent les brumeux paysages des tableaux de Caspar David Friedrich, vient enfin conclure ce programme, qui s'achève dans un abîme de silence. »Fabienne Bouvet — Classica, 2019
« Enfants et grand étions également séduits par la qualité de cette prestation. 
Sous la forme d’un conte, plutôt d’un rêve, la protagoniste, interprétée avec brio par l’excellente Delphine Veggiotti, nous mène dans le sentier du quatuor, ce qui n’est pas un genre facile de prime abord. 
Le quatuor Alfama a choisi un répertoire exigeant, qu’il interprète avec une grande musicalité et aisance. 
La mise en scène inventive aménage des plages un peu drôles, sans jamais tomber dans la vulgarité. 
Des explications sur les différents bois utilisés en lutherie, sur l’archet, mais aussi sur les modes de jeu (pizz, cordes frottées) sont données d’une façon vivante et non didactique. »Cristina Agosti-Gherban — Association pour le développement de l'éveil musical
« Fanny s'adresse à Ophélie, la fille qu'elle n'a jamais eue (dans la famille de l'auteur du Songe d'une nuit d'été, Shakespeare n'est jamais loin).
À la veille d'être enfin publiée (et à la veille de sa mort), la jeune femme doute encore de son droit à composer et se remémore le combat mené "contre" ceux qu'elle aimait le plus : son père et son frère.
Associés à ce drame latent, la splendeur du visuel, la beauté des musiques et la grâce des artistes prennent ici un caractère déchirant. Tout comme elles révèlent la profondeur de la musique de Félix par son entremêlement avec celle de Fanny. Paradoxe bouleversant. »
Martine D. Mergeay — La Libre Belgique, 2019
« Mais ce CD propose aussi, et c'est ce qui en fait sa vraie originalité, une création de Jean-Luc Fafchamps au départ de lieder de Schubert, défendus par l'émouvante mezzo-soprano française Albane Carrère. Cette transcription pour quatuor de sept lieder par le compositeur belge, par ailleurs professeur d'analyse musicale, se réapproprie les affects schubertiens par un travail d'un grand raffinement sur les timbres. Séquence émotion! »Stéphane Renard — L'Echo, 2019
« D’une douceur absolue, le spectacle s’appuie sur la beauté de la nature, et sur le théâtre d’objet (…) Un spectacle qui captivera l’attention des enfants (à partir de 9 ans), mais qui ne laissera personne de côté.
"En art, j’ai toujours cru que l’on sous-estimait les enfants, leur compréhension sensible. On ne voulait pas faire quelque chose de simplifié pour aplatir les choses. On voulait plutôt donner de la grandeur même si c’est divertissant. Rêver en grand". »
G. My — Le Soir, 2019
« Le Quatuor Alfama nous propose une version merveilleusement médiane de La Jeune fille et la mort. Leur interprétation a toute la force et l'intensité qu'exige ce drame intime mais, en même temps, elle respecte un équilibre instrumental presque classique qui lui donne une dimension d'éternité. Et l'Alfama de pousser le bouchon un cran avec ces sept lieder arrangés pour voix de mezzo et quatuor. Alors n'hésitez pas : écoutez cet admirable disque. »Serge Martin — Le Soir, 2019
« Liant notes classiques et mélodies chanssonnières, l'accordéoniste diatonique Anne Niepold et le quatuor Alfama ont mis au coeur et sur les lèvres du public, en joyeux tempo en "Lalala" fredonné. Sur arrangements inventifs de la musicienne au dépliant à bretelles, entre Michel Legrand, Nougaro, Chostakovitch ou Brel, la conversation avec violons et violoncelle fut tournoyante, trillée d'émotion et fondante d'harmonie. Métissage musical inattendu, ce concert a su concilier sans prétention mais avec talent évident, chansons populaires et partitions classiques. » — Le Dauphiné Libéré, 2019
« À tous les publics. Celui qui n’aurait jamais imaginé voir débarquer une accordéoniste chez Mozart, tout comme celui qui n’aurait jamais pensé écouter un quatuor… »Stéphane Renard — Larsen
« (...) le grand écart d'entrée de jeu. Et c'est une vraie réussite : altemer compositions classiques - on allait savourer par la suite un délicieux opus 80 de Mendelssohn - et chansons populaires sans tomber dans la facilité et l'effet d'accroche, n'était pas gagné d'avance. 
(...)
Et le spectacle est aussi pour les yeux car Anne Niepold vit sa musique avec les tripes : entre larges sourires, regards lumineux vers les musiciens du brillant Quatuor Alfama ou vers le public, visage déchiré par l'intensité de l'improvisation, déplacement sur la scène et dans les gradins. Tout entraîne vers la joie et la sympathie sans que jamais on ne soit capté par la précision technique que nécessite une telle musique, tout est tellement fluide et naturel, un régal. » — L'Avenir, 2018